Le pire de tout...

...je crois, c'est qu'il y avait un terrain vague que j'adorais tout près de chez moi. Sauvage, entre deux maisons, tagué par Jim Joe, il a nourrit plusieurs rêve de camping urbain ou de land art in urbania.
Des méchants capitalistes (!) l'ont acheté et y construisent des condos horribles.
Les constructions ont commencé trois semaines après les miennes. Les travailleurs y sont sept ou huit heure par jour, rien d'exceptionnel. Mais tout roule.

La structure est montée, la plupart des murs aussi, pour cet énorme immeuble qui gâchera le paysage. Ça me dégoute.

Ça me rassure d'une certaine façon aussi, car ce qui est certain au sujet de la Maison de Rosalie, c'est que je ne doute pas une seule seconde que le résultat sera magnifique et que la construction est bien faite. C'est le parcours qui est cahoteux et les dates qui tombent entre deux voyages
n'aident pas particulièrement.


J'ai bien peur que la poutre soit le dernier clou du cercueil de mon voyage au cap-vert. Cet après-midi, rencontre au sommet pour décider de la suite des choses et déterminer d'un échéancier.