Photos en vrac

après plus de trois mois, il y a des plantes plus résistantes que d'autre; adieu baobab, caféier et coriandre; acharnement thérapeutique sur le citronnier et le palétuvier; le reste semble tenir!

 Fameux escalier dont les marches trop noueuses seront changées; l'autre option est de peindre en gris...

 parlant de gris...

(à noter, les 3.2 cm de dénivellation entre les deux prises.  En attente de correction...)

tente sous laquelle la brique blanche se fait chauffer la couenne

De mieux en mieux...

Les problèmes majeurs sont en voie d'être réglés: quelques marches seront changées, une toilette temporaire (gracieuseté de l'entrepreneur qui se sent un peu coupable des délais...) est déjà installée, on a fait une liste de correctifs et je n'aurai pas besoin de chats d'attaque: même la brique extérieure est en train d'être installée!
À noter, l'approche organique à l'empilement des briques selon le briquetier.

Début du quatrième mois sans domicile fixe...

... je me prépare à lancer des zombies-chats à l'assaut.

En bref: du pas de la porte, c'est magnifique.  Et de près aussi, mais avec quelques faux pas qui passeraient comme mignons dans une vieille maison, mais pas après plus de trois mois d'exil pendant des rénovations.  Comme des prises de courant côte-à-côte mais pas au même niveau, des ajourement entre une colonne et un mur, des marches en bois si noueux qu'on a l'impression qu'elles vont se rompre juste a les regarder, une variation dans la couleur des interrupteurs...
des détail, donc.
mais des délais.
encore.

Sans oublier qu'apparemment mon drain de toilette n'est pas standard et qu'ils ne s'en rendent compte que deux jours avant la fin projetée (enfin, une des fins projetées...) des travaux.  Il faut donc repartir a la quête d'une toilette.
Dès qu'elle est (trouvée, achetée, livrée et) posée, je ré-emménage. Tant pis pour la poussière, les briques et les autres finitions qui prendront probablement une éternité.

Et je dresse les chats des voisins à l'attaque.

Ça pourra être utile, l'entrepreneur est superstitieux.

Pause forcée

Ce seront sans doute les dernières photos de la construction.

Le nombre de gens qui se sont plaints du silence relatif de ce blog m'a surprise et fascinée; "on veut des photos!", me dit-on; en anglais, en français, au Plateau, à Paris, à Saint-Henri, à New York, à Rimouski...

Mais j'ai été quasi persona non grata chez moi cette semaine, car les planchers se faisaient sabler, puis vernir, puis revernir.  Et malheureusement les résines hyper-écolos ont besoin de sécher longtemps, ce qui m'empêche d'aller marcher sur mes planchers et escaliers toutes la semaine.  Et jusqu'à mardi. Jumelez à cela un horaire de fou (de folle?) et vous comprendrez le silence.

Pas d'accès à la maison, donc, jusqu'à mardi.

Mais vous me connaissez.

Alors voila deux photos volées, prises en restant sur le pas de la porte, pour vous montrer un bout de l'escalier et une partie du camaïeu de gris. (avis aux linguistes, littéraires et artistes: je sais bien que par définition, un camaïeu n'est pas gris. Et que le terme approprié serait "grisaille".  mais je préfère camaïeu à la tristounette grisaille...)

à vu de nez, ça aura valu l'attente.  Les près de cent jours de construction. Les voyages annulés. Les sautes d'humeur.  Les brûlements d'estomac. Et tout le reste...

au jour le jour

Vers la fin, le rythme des rénovations visibles s'accélère; et quand les ouvriers viennent travailler les week-end, je crois que je peux me permettre d'espérer que ça se termine enfin...

Vue du haut des escaliers; ma chambre où les meubles sont recouverts de vinyle qui vole au vent, les boîtes de tuiles de la salle de bain et le nouveau garde-corps.

 Vue plongeante des escaliers

Aperçu des tuiles de salle de bains (il manquait des marches à l'escalier pour aller constater de plus près)

Plafond à trois différentes hauteurs... vive les angles!

Le grand mystère du moment, c'est le balcon arrière que je ne peux voir car je ne peux pas encore sortir dehors (il reste un dernier calfeutrage pour le mur-fenêtre).  Il reste aussi à constater l'avancement de la brique blanche et de la salle de bain...

Comptoirs et bibliothèques

 

jour 85

tout vient à point...

Jour 84

Après le black-out...

... jour 78.

exercice de géométrie?

On m'avait promis la fenêtre pour lundi prochain (enfin, après le 23 décembre.  Et le 13 janvier).
J'ai donc eu la surprise de ma vie aujourd'hui, en arrivant, de voir ceci:

LA FAMEUSE FENÊTRE! POSÉE (PRESQUE) EN AVANCE! VUE PANORAMIQUE DU JARDIN!



La poutre me semble de plus en plus sympathique:

et la cuisine se fait attendre...

 Il y a, officiellement, à nouveau, de l'espoir!

Black-out

Je ne sais pas quelle est la position de Réal, bébé et mon coeur sur SOPA.

Mais quand je suis passée voir chez moi si les choses avaient -contre toute attente- avancé un peu, j'ai trouvé un black-out total.  Noir profond, partout.  Aucune des lumières qui fonctionnaient avant, ou celle des travailleurs qui éclairait le "chantier" en permanence, ne s'allumaient.

Donc je ne sais rien sur la progression des travaux.

La pose de la fenêtre, retardée (encore) par "un problème d'usine" est prévue pour lundi.
Mais je n'y crois pas.
Jour 76 des travaux.

Le verdict...

... Non, pas de fenêtre posée.
On me dit lundi.
On verra.

Devinettes

Le problème des vendredis treize, c'est que c'est invariablement la folie au bureau. Donc, évidemment, pas le temps d'aller voir à la maison ce qui se passe. Très dommage, car il y avait une (petite) chance que la fenêtre soit posée aujourd'hui. Quand j'ai appelé l'entrepreneur pour savoir où on en était, je suis tombée sur sa boîte vocale. Pas de réponse.

À première vue, il y a beaucoup de nouveau matériel dans le couloir qui pourrait peut-être servir à préparer la pose de la fenêtre.

Une machine étrange qui pourrait elle aussi avoir rapport à la vitre...

Et du contreplaqué tenu par des objets et une barre de métal (si c'est au sol, est-ce que ça s'appelle aussi une poutre?) alors qu'il tenait très bien tout seul hier.

Alors, posé ou pas posé?

décompte

là, ça s'accélere.

Le plancher de pin est en place.  On a réussi à tout réutiliser le plancher de la cuisine et il ne manque qu'un planche usagée à  poser.  Ensuite, sablage et vernis!


Si tout va bien, la fenêtre arrive demain.

 Le reste des bibliothèque devrait être installé lundi.

 Les escaliers, mardi.

Ensuite, ce sera la salle de bain, le sablage, la peinture dans toutes les teintes de gris de l'arc-en-ciel (si c'est un daltonien qui regarde l'arc-en-ciel).


En vingt minutes de visite de chantier avec l'entrepreneur, l'architecte, l'ébéniste, le briqueleur (les briques, c'est le facteur limitant.  Il faudra utiliser un appareil spécial pour chauffer le mortier car, "vous savez, madame, il faut que le mortier sèche AVANT de geler".  Mes pensées de me sentir insultée par le ton presque paternaliste de l'ouvrier -la première fois en plus de deux mois que j'ai senti que mon manque de chromosome y jouait en ma défaveur- ont vite été mises au rencart par "Mon coeur" racontant à tous que  l'ouvrier en question a eu peur de la souris en tissu qui attend bien sagement dans son trou la fin des rénos ) et le maître-électricien, j'ai découvert que le compliment suprême de tous ces ouvriers c'est "en tous cas, ça va faire des superbes photos pour notre site web"'

Alors voilà de belles photos:

dernier droit?

68ème jour des travaux.

Je suis un peu tannée.

 bob-cat pingouin démontrant mon état d'esprit

Mais l'énergie revient en voyant que les fameuses bibliothèques sont arrivées.  Pas encore installées, mais arrivées. Et plutôt jolies, si j'en crois ce que j'en ai vu:

 

 L'extension est maintenant isolée:

 

Même la poutre se prépare pour des hivers frisquets:

 

 Et les couvreurs sont venus jouer sur le toi du balcon:

Ça recommence?

On en apprend, des choses, à faire (faire) des rénos. J'ai appris que les fameuses "vacances de la construction" n'étaient pas seulement en juillet, mais aussi dans le temps de Noël. Cette année, jusqu'au 9 janvier. Joie.

Ceci dit, j'ai la chance que les gens qui travaillent sur ma maison soient éminemment sympathiques (Rosalie n'en méritait pas moins) -mais surtout, je crois, qu'ils aient d'autres projets à fouetter et qu'ils aient presque aussi hâte que moi que ça finisse. Donc, visite de chantier aujourd'hui et redémarrage de certains travaux -électricité, plomberie- demain. J'en ai profité pour clarifier la raison pour laquelle certains murs sont noirs.  Réponse? On sait pas. Ça sent l'erreur d'un chiffre dans le numéro donné lors de la préparation des couleurs. Ça servira donc d'excuse pour reconsidérer les couleurs des quelques surfaces qui ne sont pas en bois. Extrait de la conversation à ce sujet: "si on pense en termes de conceptualisation...". Je vous jure.  Et non,  c'est même pas moi qui l'ai dit.

mystérieux murs noirs

Espace gagné; notez l'illustre poutre -toujours orange,
mais qui devrait elle être noire.

précurseur de balcon

 ça ne s'améliore pas côté jardin...

arrivez vous à trouver la brique où il
y a une trace de chat?

dans la série: "devinez c'est quoi, devinez c'est où!"