Wednesday, November 30, 2011

Unheimliche


(ma cuisine, éclairée par la lampe à DEL de chantier)

C'est la première fois, depuis les travaux, que ça m'arrive.

Entrer chez moi, dans la pénombre pluvieuse, sans me sentir chez moi.

Je ne sais pas ce qui a changé, mais c'est palpable.

Ce n'est plus le chez-moi que je connaissais.




Étangeté.
Un peu inquiétante.

Ce qui est moins inquiétant, c'est qu'on voit l'ombre du début des choses sérieuses.  Comme du béton.  peut-être pas encore une dalle, peut-être pas encore des fondations.  Mais du béton.



Ceux qui étaient avec moi aujourd'hui ont suivi à la minute près la saga du bain: le "mauvais bain" a été livré. L'erreur de qui? est-ce qu'on le renvoie? Le bain initial devait ne pas avoir de jupe, mais finalement il en a une.  Si vous croyiez naïvement que les appareils sanitaires ne portent pas de jupe, sachez que c'est une paroi extérieure qui, lorsqu'absente, permet d'"habiller" le bain d'un panneau contrastant, en bois dans les plans initiaux de la maison de Rosalie.

Mais voilà, après réflexion et visite au bain, je décide de le garder tel quel.  Ce qui signifie un retour (rapide et court)à la table à dessin  pour l'architecte et à la planification des travaux par l'entrepreneur.


C'est en sortant de la maison, en jetant un dernier coup d'oeil à la recherche du courrier perdu (on me dit qu'une carte postale m'y attend), que j'ai aperçu ce qui m'a un peu réconcilié avec l'étonnante étrangeté des lieux.

Une liste au feutre noir, comme j'en fais tant.

Sur un support beaucoup plus sympatique.

(à noter, pas de fautes d'orthographe!)


Quelques autres images des lieux:





1 comment:

  1. dommage que je n'aie plus de voiture, j't'aurais bien volé tes portes patio ;-)

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